Projet DISTORTION journal – NOVEMBRE 2025

Retrouvez l'intégralité des dessins du mois de cette newsletter en grand format sur mon blog ! https://ink.muxerz.fr/2025/12/01/projet-distortion-journal-novembre-2025/

La suite de mon projet dessiné Distortion : Beyond Edge ne se réalisant plus dans le cadre d’illustrations régulières, mais par la création d’un livre numérique de style artbook (avec des illustrations et autres dessins, mêlés à des informations sur l’univers et ses personnages) qui arrivera quand il sera terminé, voici un recueil de dessins et de vidéos pour vous tenir informés de l’avancée chaque mois.

[2025 : MARAVRMAIJUNJUIAOUSEPOCTNOV]

Bonne nouvelle, j’ai réussi à terminer les comic strips commencés le mois dernier dans les délais que je m’étais donnés ! Hasard mystérieux, en promenant mon fils canin Kubo, j’ai vu des écureuils se courser dans des arbres, comme dans mon scénario… Étant pas mal occupé par ce dernier petit projet, j’ai vu plus léger niveau études et entraînements sur la première moitié de novembre, cependant suite à l’essai du logiciel 3D Blender, et un test de modélisation en mode YOLO, ça m’a déjà donné un outil intéressant pour progresser dans ce qui me turlupine en bruit de fond : mon chara design sous tous les angles ; bref du travail plus efficace que dernièrement je trouve ! Et comme je le projetais, j’ai également bien progressé sur l’écriture de la trame de fond et du background des personnages.

Comic strips de l’écufeuille

Pour ce “non-Inktober 2025″, je n’ai pas vraiment été régulier au point d’avancer jour sur une case, mais, avec un petit coup de boost mi-novembre, j’ai au moins j’ai bouclé ça en à peu près un mois ! Le résultat me plaît vraiment bien ; on veut toujours faire mieux et la narration sans dialogue demande d’être vraiment limpide, un but que j’espère avoir au moins approché, mais n’ayant pas fait de BD depuis bien longtemps, ça me prouve au moins que je suis “capable” ^^’

Après avoir tout dessiné, je n’avais pas encore fait les cases, j’aime bien apparemment faire les choses à l’envers par flemme de départ de projet, haha. J’avais encore du mal à comprendre vraiment l’outil de découpage de Clip Studio Paint (les menus toujours complexes et plein d’option bien planquées), mais m’occuper de ça à la fin m’a forcé à comprendre, notamment comment fusionner des cases, le fonctionnement des masques ou encore désactiver le satané truc qui t’empêche de dessiner trop proche du bord d’une case (raison numéro 1 de mon intérêt négatif à faire le découpage avant d’encrer).

À vrai dire, vu que j’ai dessiné bien au delà des cases, le rendu “organique” était vraiment sympa, ça aurait été assez stylé sur une planche complète, mais vu qu’il s’agit de comic strips et qu’il n’étaient même pas disposés dans l’ordre chronologique sur la feuille, ça n’était pas adapté à ce projet ! Dans le bouquin d’ailleurs, vu le format des cases, selon la résolution que je choisirai, j’hésite entre ne mettre que deux strips par page, dans le sens vertical ; ça permettrait de les avoir en plus grand et il s’avère aussi que niveau scénario, chaque “scène” est composée de deux strips, donc ça fonctionne bien ; sinon avec une résolution “native”, je peux en caser le double, mais à l’horizontale, ce qui donnerait trois pages en tout… On verra !

Changer de méthode d’encrage et d’objectif de rendu (bien différent de mes illustrations de la “phase I“) m’a plutôt pas mal apporté, j’ai pu me focaliser particulièrement sur la lisibilité, en particulier par l’utilisation des zones d’ombres opaques. Niveau bémols, le brush Kaze_Fude est vraiment très joli, mais un peu capricieux à utiliser parfois pour avoir le trait voulu, étant très sensible à la pression et donnant un aspect très différent selon l’orientation du canvas, beaucoup plus épais lorsque on est en “mirroir” ; j’ai dû souvent refaire des traits pour garder une certaine harmonie du début à la fin.

Cette petite histoire s’achèvera sur une illustration plus grande, toujours dans le même style. J’espère que cette aventurette vous plaira quand j’aurai sorti l’artbook, et que ça vous donnera envie de lire de nouvelles aventures de l’écufeuille !

L’histoire sans fin

Après la période consacrée à cette petite BD, j’étais motivé pour étendre l’histoire des personnages de Distortion, en continuant les “biographies” de chacun, ayant déjà plus ou moins précisément en tête la psychologie ou le chemin de tous, mais en étant resté un peu succinct et éparpillé dans mes notes, avec parfois seuls quelques thématiques ou angles généraux. Dernièrement, dans un format un peu “page Wikipédia”, j’avais ainsi déjà tartiné une petite dizaine de pages concernant Rev, j’ai donc commencé cette fois par le parcours de Xindo, forcément très lié à celui de son rival de longue date en course “aéromobile”.

Cependant, je me suis arrêté jusqu’aux faits concernant son adolescence, pour passer naturellement sur Yammah, comme je lis et m’intéresse à pas mal de trucs historique et politiques récemment. Le mystérieux père de Dyn est en effet très impliqué dans ce genre de sujets et d’intrigues au cours de son existence. J’ai tartiné encore plus de 3000 mots pour explorer sa vie jusqu’à la période de la dernière illustration de Monthl’iNK, qui montre un affontement entre Yammah et Juba pour la possession de Distortion !

Je n’utiliserai probablement pas tout ce que j’ai écrit (sauf si j’arrive de manière improbable à avoir le rythme de production de Hiro Mashima sur les prochaines décennies, haha) mais je trouve important de faire ceci, pour moi-même savoir à 100% qui sont mes personnages et les faire agir de manière crédible quand je passerai à l’écriture précise du scénario du manga, et distiller les informations habilement. D’autant plus qu’il s’agira d’un récit présenté de manière non-linéaire, il est important d’avoir déjà beaucoup de choses en place avant de choisir ce que je vais montrer à quel moment, et éviter les contradictions en allant dans un sens qui m’embête pour la cohérence de la suite.

Contradictions auxquelles j’ai effectivement eu affaire en écrivant la bio de Yammah, puisque j’ai dû composer avec ce que j’ai déjà montré sur les illustrations (que j’aimerais éviter de trop retcon lors des modifs pour les futurs print considérés comme “canon”, à part quelques modifications de design et corrections), et ça ne concordait en fait pas facilement avec tout ce que j’avais imaginé entre temps, puis rendait compliqué de montrer dans une certaine timeline les thèmes que je voulais développer. Mais en faisant quelques schémas et me creusant les méninges, j’ai réussi à faire en sorte que tout soit cohérent, en gardant des situations suffisamment ouvertes pour rebondir différemment, ou détailler plus ou moins ensuite, si besoin.

J’ai ensuite switché à nouveau sur Rev, pour développer davantage les événements du “présent” (à partir de sa disparition), et réfléchir à quelle direction prendre à long terme, ayant précédemment noté deux grandes hypothèses pour la destinée de certains personnages. La complexité est parfois, en écrivant un peu d’instinct comme je le fais en ce moment, d’éviter d’entrer en contradiction avec la psychologie et le caractère du perso ou d’arriver à des choses que je trouve clichées, sinon de créer des situations reproduisant insidieusement des archétypes que j’essaie de déjouer dans ma propre réflexion de tous les jours ; Distortion se plaçant dans une volonté de “progressisme social”. Ça pousse à pas mal de relecture, mais c’est prenant !

Tous ne me demanderont pas de réunir autant d’informations, un Nox aura un background bien plus bref, car la plupart de ses aventures seront des histoires ponctuelles et sans lien direct avec son passé, écrites plus spontanément au fil du temps, à travers le prisme de sa jovialité, et de ce qui en découle en fonction des rencontres et péripéties. Là où un Rev aura une bonne part de l’intrigue principale “en cours”, et un Yammah permettra de comprendre d’avantage l’univers et le device Distortion en lui-même.

Chaque perso principal ayant aussi une ou des thématiques globales que j’ai envie d’aborder, au moment d’écrire chaque chapitre, l’approche narrative sera plus ou moins particulière ; par exemple plus introspectif pour certains, alors que d’autres auront droit à un point de vue plus extérieur. Le motif de départ de l’existence de Distortion étant de m’améliorer et de ne pas être restreint sur les méthodes ou sujets, j’ai envie d’avoir le plus de latitudes possibles pour parfois avoir un focus sur quelque chose qui me parle à un instant, et pouvoir passer facilement sur autre chose. Mais avant d’aborder ce stade avancé, j’ai envie de me plonger davantage dans les techniques scénaristiques… et terminer ces biographies !

Le volume d’une boule

Niveau exercices et recherches dessinées, ayant réussi à faire fonctionner Blender, pour tester mon idée de base, j’ai modélisé à la wanégaine sans aucune expérience dans le domaine (et en y passant le moins de temps possible), la tête d’un perso, vaguement proche de mon chara design. L’avantage ensuite étant de dessiner les yeux, bouche, etc, dessus pour mieux appréhender le placement de tous ces éléments selon l’angle de vue.

J’ai donc focus la plupart de mes quelques entraînements sur le dessin de têtes de personnages sous divers points de vue. La méthode n’est pas encore idéale évidemment, mais les résultats sont déjà pas trop pourris. Outre modéliser un truc plus précis et compréhensible (et regardable), en faire une variante en plaçant des repères de constructions différents serait aussi intéressant, pour croiser le cas précis de mon design avec des informations plus générales, style anatomie.

Sinon, j’ai imaginé et designé trois nouveaux personnages secondaires, une fille dont je ne vous révélerai pas l’identité, mais aussi deux animaux compagnons de Yammah, en plus du petit singe : soit un oiseau et une sorte de chat !


Terminons aussi par une bonne nouvelle pour l’avancée du projet d’artbook, une des menaces principales de cette entreprise déraisonnable a été à nouveau repoussée… je parle évidemment de la sortie de Grand Theft Auto VI, haha. Encore un an à attendre, au lieu de six mois, 2026 est sauvé !


La fin d’année va vite arriver, je vais essayer d’essorer ce qu’il reste de 2025 en décembre, en faisant mon possible pour augmenter mon temps passé à travailler sur Distortion, en essayant de me caler des plages horaires “immuables” chaque jour. Entre le scénario, les exercices et avancer sur le kind-of-artbook, ou mes lectures instructives, j’ai envie de partir dans tous les sens en ce moment, mais les journées sont toujours aussi rikiki. Le temps passe si vite quand on est absorbé par quelque chose !

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Mux

Journal Mensuel du Projet DISTORTION

Par Mux [@MuxerZ]